Jean-Pierre en vedette sur Ouest France
un amoureux des paysages. Il les photographie pour les fixer sur la toile. Il est aussi amoureux des personnages qu’il peint selon son imagination, de la nature, de la faune et de la flore. « J’aime tout ce qui m’entoure. Même plus puisqu’il m’arrive d’inventer et de créer ! »
Dans la palette de l’artiste, il y a l’acrylique et ses pinceaux, le papier à dessin et ses crayons, la gravure et ses motifs particuliers, l’art de créer avec des bouts de ferraille des objets de toutes tailles qui représentent des oiseaux, des objets de décorations diverses.
« Dans la cour, c’est l’atelier de ferronnerie. Dans une ancienne chambre, c’est l’atelier peinture. Pendant les périodes de crise sanitaire, ça aide à passer le temps en attendant le printemps et le retour dans le jardin. »
Jean-Pierre Doumenjou, c’est aussi le référent de l’atelier peinture de l’association de retraite active auquel participe une vingtaine d’adhérents. « Chacun apporte ses outils et ses idées, explique le peintre. Je suis juste là pour les aider, les conseiller et transmettre le savoir. »
L’homme participe en temps normal à quelques salons de sculptures et de peintures. Ainsi, de nombreuses toiles et objets façonnés sont entreposés dans l’attente d’être exposés. « Portraits, paysages, natures mortes, animaux pour la peinture… je n’ai pas de préférence. Pour la ferraille, tout est de l’imagination. Je récupère tout en me disant qu’un jour ça servira. »
L’artiste peint et façonne selon ses désirs. « Je ne m’oblige rien. Je peins selon mes envies et le temps importe peu, souligne l’artiste. Les seuls rendez-vous sont ceux du mercredi avec l’association Retraite active dans une salle de Jean-Rostand. Rencontrer, dialoguer, plaisanter et transmettre, c’est vital. Malheureusement, on ne sait pas quand et comment la reprise se fera. »
Si la reprise des activités se fait attendre, Jean-Pierre Doumenjou reste serein. Toujours occupé avec un pinceau, un crayon, un chalumeau ou une cisaille, il prépare ses œuvres aux regards de son public.
Pour l’artiste peintre, « le temps importe peu »
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Josiane