Rando du 14/01/2021

C'est sur le Circuit des "berges aux halliers", dans sa version courte de 11 km, à Feneu que nous nous sommes retrouvés pour un bon bol d'air. Les masques étaient de sortie comme nous le montre ce drole de gardien. Départ depuis le port Albert nous passons devant "la chevallerie" puis la ferme au nom évocateur "BEAUSOULARD". Plus loin après le centre aéré et les tennis nous longeons "l'hopitau varenne" qui s'appelait "l'hopitau varannes" en 1603 sur la commune de feneu, et faisait partie des maisons et commanderies de l'ordre du Temple (www.templiers.net). C'est ensuite La "Porcherie" qui ferai bien des envieux avec sa piscine nous continuons notre périple en passant devant le centre de formation du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) et les vergers de LAURIERE avant une petite pause, avec galette, sous le regard d'un drôle de volatile perché sur son arbre. Nous finissons en coupant par la variante du circuit.
J'ai ajouté, après les photos, une anecdote trouvée par Nathalie sur (www.feuillesdardoise.wordpress.com).

Gilles avec l'aide de notre documentaliste Nathalie

Photos Nathalie

FEUILLES D'ARDOISE

ACCIDENTS, ACTES INSOLITES, ANGERS ET SES ENVIRONS

Un marchand, C’était il y a 385 ans…

Feneu, mardi 11 juillet 1634

Un marchand est trouvé mort près de la maison des Varennes sise sur la paroisse de Feneu. La charrette, près de laquelle il se trouvait et qui transportait « deux pipes de vin », s’est renversée et est tombée sur lui. Rien d’étonnant à ce que ce pauvre marchand ait été tué puisqu’une pipe de vin était une pièce de chêne contenant environ 480 litres, du moins en Anjou, et qu’ainsi les deux pipes de vin avoisinaient à elles seules la tonne !

Acte de sépulture de Julien LE MEULNIER, 11 juillet 1634 – Feneu – BMS – 1595-1648, vue 258/505 – (AD49)

L’onziesme de juillet mil six cent trante et quatre a esté enterré dans nostre grand cimetiere pres la grande croix, le corps de défunt honneste homme Julien LE MEULNIER marchand de toile demeurant en la rue Baudrière à Angers, lequel a esté trouvé mort en ceste paroisse par l’accident d’une charte chargée de deux pipes de vin qui a tombé sur lui près la maison de Varennes en cette paroisse par monsieur le curé soubsigné et nous chappelain.

[Note – Une « charte » ou « chârte » = s.f., contraction du mot « charrette » .(Glossaire du Patois Angevin, Verrier et Onillon, T.1)]

[Sur la carte de Cassini, au Nord de Feneu, on peut lire L’hopitau-Varannes, actuellement L’Hopitau Varenne, sur Geoportail.]